Le 1er avril, on croyait à un tournant. Le propriétaire semblait compatissant, prêt à collaborer, à attendre. Un article sur notre blogue racontait l’histoire touchante de Nathalie, malade, endeuillée, mais debout.
Le 9 avril, c’est le choc : un appel téléphonique. Selon monsieur le propriétaire, ses associés ne veulent pas vraiment aider madame. Sauf que dans le dossier du TAL. Monsieur le propriétaire est le seul demandeur.
Elle apprend qu’elle fait l’objet d’une demande d’expulsion au TAL, déposée le jour même de la publication de son histoire.
Aucune discussion. Aucune visite. Aucune tentative de règlement.
Seulement un geste brutal, administratif, froid.
Nathalie vit avec un pacemaker. Elle reçoit des dialyses trois fois par semaine. Elle vient de perdre sa mère. Son logement, c’est sa stabilité. Son droit fondamental.
Nous lançons aujourd’hui un cri d’alarme. Est-ce ainsi qu’on traite les malades au Québec?
Aujourd’hui, au nom de notre communauté Très bons locataires, mauvais proprios,
nous lançons un cri d’alarme.
Nous ne laisserons pas une personne vulnérable être traitée comme un simple numéro de dossier.
Nous dénonçons un système qui, trop souvent, laisse la procédure prendre le pas sur l’humanité.
Nous appelons les médias, les élus et les organismes à se mobiliser.
Parce qu’on ne peut pas dire qu’on vit dans une société juste…
si on accepte qu’une femme malade, seule, soit chassée de chez elle sans voix, sans aide, sans recours.
📢 Communiqué de presse complet ici
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